MACRO ENTREPRENEUR

Expertise comptable et accompagnement stratégique
pour faire la synthèse et passer le cap !

Retrouvez ici nos expériences, nos idées, nos concepts, nos méthodes, nos outils, notre savoir-faire, pour les Micro Entrepreneurs qui souhaitent évoluer vers un autre statut.

Pour ne rien perdre des prochaines publications, rejoignez notre newsletter.

Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement personnalisé et expertiser votre situation ?

Défi de l'entrepreneur

Quitter ma micro et fixer sa rémunération : l’importance du choix de société.

Combien pouvez-vous dégager comme rémunération dans votre société ? Quel niveau de business devrez-vous développer et que va-t-il vous rester dans la poche après avoir tout payé ? Quelle méthode pour être sûr de ne pas trop en prendre ? Quel va être le pourcentage des charges sociales ?

La réponse ? Partir de sa situation personnelle et remonter vers le chiffre d’affaires. Pas clair pour vous ? Chez MacroEntrepreneur.fr, on vous dit comment faire.

Suivez le guide.

Quitter sa micro-entreprise et fixer sa rémunération

Déterminer sa rémunération sans attendre que l’activité soit stabilisée

Nous sommes tous pareils.

Une des questions essentielles qui nous animent quand on provoque un changement dans sa situation professionnelle, c’est de savoir quel salaire on va percevoir ?

Que l’on soit salarié, fonctionnaire, indépendant, etc. la préoccupation est identique.

Quand on passe de micro à macro, on doit visualiser les nouveaux ordres de grandeur chiffrés, on doit connaitre les régimes de protection sociale attachés aux différents types de sociétés existantes, on doit évaluer dans la société l’enveloppe globale qui sera affectée à notre rémunération.

C’est une vraie question.

La problématique est donc résumée ainsi : quel salaire vais-je pouvoir tirer de mon activité dans un environnement social et fiscal que je ne maitrise pas totalement ?

Partir de sa situation personnelle et remonter jusqu’au chiffre d’affaires, voilà la solution

Partir d’un besoin que l’on maitrise, sa rémunération. C’est le plus simple.

Comment faire ?

La méthode a l’avantage de vous amener d’un point A (la rémunération escomptée) à un point B (le business qu’il faut mettre en œuvre). La méthode vous permet d’identifier et de mesurer les dépenses qui vont être supportées par votre future société. Autrement dit, il s’agit de vérifier que l’ensemble des charges (dépenses courantes et rémunération) est couvert par le chiffre d’affaires.

Avec la méthode :  

  • Vous pourrez évaluer votre rémunération après avoir identifié les frais indispensables à la bonne marche de votre boite ;
  • Vous pourrez visualiser le poids des charges sociales qui seront attachées à votre salaire ;
  • Celles-ci vont dépendre de la forme de société que vous allez choisir (entreprise individuelle, SARL ou SAS) ;
  • Une fois ce cheminement effectué, vous allez obtenir un compte de résultat prévisionnel, qui va vous servir de guide pour la première année de votre exploitation sous forme de société.

Ce document essentiel à votre gestion, indique les frais auxquels vous allez devoir faire face, la marge que vous réaliserez sur les affaires que vous allez vendre, votre future rémunération avec les charges sociales correspondantes.

En bas de document est indiqué l’impôt sur les sociétés si vous choisissez d’assujettir votre activité à cet impôt (ce que l’on vous conseille souvent pour des raisons d’optimisation fiscale).

Le compte de résultat indique enfin le résultat prévisionnel (un bénéfice ou une perte) que votre activité va dégager pendant la première année.

Passons à l’action

Prenons l’exemple suivant de Maria qui exerce comme indé dans le conseil RH.

  • Maria exerçait son métier sous forme de micro-entreprise depuis trois ans ;
  • Elle a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 57.500 € ;
  • Son activité étant de la prestation de services, elle a dû assujettir une partie de son chiffre d’affaires à la TVA car plafond dépassé ;
  • Souhaitant éliminer la problématique du plafond, celle liée à l’optimisation fiscale de certaines dépenses d’investissement, Maria a décidé de basculer en société au début de cette année ;
  • L’année dernière Maria a perçu une rémunération de 1.500€ nets mensuels, et cette année 2.500€ nets.

Appliquons maintenant la méthode pour comprendre comment s’y est pris Maria :

1ere étape : déterminer les besoins financiers de son foyer. Dans l’exemple, compte tenu des dépenses de fonctionnement de son ménage, Maria a besoin de percevoir chaque mois une rémunération de 2.800€ nets.

2ème étape : modéliser le compte de résultat de son activité de conseillère RH en prenant deux hypothèses de formes sociales. Ici Maria utilise régulièrement un véhicule pour ses déplacements pro. L’évaluation des différents postes de charges est réalisée en appelant les fournisseurs, et en se basant sur les pratiques du secteur. Quant à l’évaluation du chiffre d’affaires, elle est en premier lieu déterminée en masse, puis en nombre d’affaires vendues, en se basant sur les prix de marché. Autrement dit, il convient de remplir toutes les cases du tableau en laissant la zone du chiffre d’affaires vide. Le montant du chiffre d’affaires sera renseigné en dernier en surveillant le résultat net final qui doit rester positif.

Tableau quitter micro-entreprise

Le tableau donne une vision synthétique et précise de la capacité de votre business à vous rémunérer au niveau souhaité, car le juge de paix ici c’est le chiffre d’affaires ! On note ici que la différence de coût global de la rémunération varie d’environ 10.000€ par an. Il est nécessaire d’ajuster le chiffre d’affaires en conséquence.

Si celui-ci couvre toutes les dépenses et au-delà, on a un bénéfice au final. Dans le cas contraire nous obtenons une perte comptable, ce qui par conséquent se traduit grosso modo par une dégradation de la trésorerie de la société.

Il est possible ici de faire varier un ou plusieurs montants pour ajuster sa rémunération, le chiffre d’affaires, un poste de dépenses… mais le résultat doit toujours rester positif.

3ème étape : arbitrer le niveau de chiffre d’affaires. Ce qui revient à choisir la forme sociale SARL/SAS (si vous hésitez sur le statut), fixer le prix de vente et le nombre de vos prestations.

Précisions sur les calculs contenus dans le tableau :

  • Le taux moyen des charges sociales obligatoires dans un régime TNS SARL (travailleur non salarié assujetti à la Sécurité Sociale des Indépendants-SSI) est d’environ 50% du salaire net prélevé pour le dirigeant ;
  • Le taux moyen des charges sociales obligatoires dans un régime assimilé-salarié SAS (dirigeant assimilé salarié soumis au régime général de la sécurité sociale) est d’environ 80% du salaire net prélevé pour le dirigeant. La différence s’explique par le fait que le salaire net supporte en plus des charges sociales salariales ;
  • Le taux réduit d’impôt sur les sociétés est de 15% jusqu’à un bénéfice de 38.120€.

Pour conclure

Fixer sa rémunération à priori, en début de business, est un exercice difficile car on se confronte à la dureté des chiffres. La méthode présentée dans cet article a l’avantage d’être opérationnelle et facile à mettre en œuvre.

Alors passez à l’action.

Quand on parle de rémunération, on parle de salaire soumis à charges sociales, et cela entraine l’acquisition d’un certain nombre de droits sociaux, comme la protection sociale et la retraite.

Mais sachez qu’il existe une autre manière de récupérer le fruit de son travail, c’est le prélèvement sous forme de dividendes…

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La réponse ? Partir de sa situation personnelle et remonter vers le chiffre d’affaires. Pas clair pour vous ? Chez MacroEntrepreneur.fr, on vous dit comment faire.

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Déterminer sa rémunération sans attendre que l’activité soit stabilisée

Nous sommes tous pareils.

Une des questions essentielles qui nous animent quand on provoque un changement dans sa situation professionnelle, c’est de savoir quel salaire on va percevoir ?

Que l’on soit salarié, fonctionnaire, indépendant, etc. la préoccupation est identique.

Quand on passe de micro à macro, on doit visualiser les nouveaux ordres de grandeur chiffrés, on doit connaitre les régimes de protection sociale attachés aux différents types de sociétés existantes, on doit évaluer dans la société l’enveloppe globale qui sera affectée à notre rémunération.

C’est une vraie question.

La problématique est donc résumée ainsi : quel salaire vais-je pouvoir tirer de mon activité dans un environnement social et fiscal que je ne maitrise pas totalement ?

Partir de sa situation personnelle et remonter jusqu’au chiffre d’affaires, voilà la solution

Partir d’un besoin que l’on maitrise, sa rémunération. C’est le plus simple.

Comment faire ?

La méthode a l’avantage de vous amener d’un point A (la rémunération escomptée) à un point B (le business qu’il faut mettre en œuvre). La méthode vous permet d’identifier et de mesurer les dépenses qui vont être supportées par votre future société. Autrement dit, il s’agit de vérifier que l’ensemble des charges (dépenses courantes et rémunération) est couvert par le chiffre d’affaires.

Avec la méthode :  

  • Vous pourrez évaluer votre rémunération après avoir identifié les frais indispensables à la bonne marche de votre boite ;
  • Vous pourrez visualiser le poids des charges sociales qui seront attachées à votre salaire ;
  • Celles-ci vont dépendre de la forme de société que vous allez choisir (entreprise individuelle, SARL ou SAS) ;
  • Une fois ce cheminement effectué, vous allez obtenir un compte de résultat prévisionnel, qui va vous servir de guide pour la première année de votre exploitation sous forme de société.

Ce document essentiel à votre gestion, indique les frais auxquels vous allez devoir faire face, la marge que vous réaliserez sur les affaires que vous allez vendre, votre future rémunération avec les charges sociales correspondantes.

En bas de document est indiqué l’impôt sur les sociétés si vous choisissez d’assujettir votre activité à cet impôt (ce que l’on vous conseille souvent pour des raisons d’optimisation fiscale).

Le compte de résultat indique enfin le résultat prévisionnel (un bénéfice ou une perte) que votre activité va dégager pendant la première année.

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Prenons l’exemple suivant de Maria qui exerce comme indé dans le conseil RH.

  • Maria exerçait son métier sous forme de micro-entreprise depuis trois ans ;
  • Elle a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 57.500 € ;
  • Son activité étant de la prestation de services, elle a dû assujettir une partie de son chiffre d’affaires à la TVA car plafond dépassé ;
  • Souhaitant éliminer la problématique du plafond, celle liée à l’optimisation fiscale de certaines dépenses d’investissement, Maria a décidé de basculer en société au début de cette année ;
  • L’année dernière Maria a perçu une rémunération de 1.500€ nets mensuels, et cette année 2.500€ nets.

Appliquons maintenant la méthode pour comprendre comment s’y est pris Maria :

1ere étape : déterminer les besoins financiers de son foyer. Dans l’exemple, compte tenu des dépenses de fonctionnement de son ménage, Maria a besoin de percevoir chaque mois une rémunération de 2.800€ nets.

2ème étape : modéliser le compte de résultat de son activité de conseillère RH en prenant deux hypothèses de formes sociales. Ici Maria utilise régulièrement un véhicule pour ses déplacements pro. L’évaluation des différents postes de charges est réalisée en appelant les fournisseurs, et en se basant sur les pratiques du secteur. Quant à l’évaluation du chiffre d’affaires, elle est en premier lieu déterminée en masse, puis en nombre d’affaires vendues, en se basant sur les prix de marché. Autrement dit, il convient de remplir toutes les cases du tableau en laissant la zone du chiffre d’affaires vide. Le montant du chiffre d’affaires sera renseigné en dernier en surveillant le résultat net final qui doit rester positif.

Tableau quitter micro-entreprise

Le tableau donne une vision synthétique et précise de la capacité de votre business à vous rémunérer au niveau souhaité, car le juge de paix ici c’est le chiffre d’affaires ! On note ici que la différence de coût global de la rémunération varie d’environ 10.000€ par an. Il est nécessaire d’ajuster le chiffre d’affaires en conséquence.

Si celui-ci couvre toutes les dépenses et au-delà, on a un bénéfice au final. Dans le cas contraire nous obtenons une perte comptable, ce qui par conséquent se traduit grosso modo par une dégradation de la trésorerie de la société.

Il est possible ici de faire varier un ou plusieurs montants pour ajuster sa rémunération, le chiffre d’affaires, un poste de dépenses… mais le résultat doit toujours rester positif.

3ème étape : arbitrer le niveau de chiffre d’affaires. Ce qui revient à choisir la forme sociale SARL/SAS (si vous hésitez sur le statut), fixer le prix de vente et le nombre de vos prestations.

Précisions sur les calculs contenus dans le tableau :

  • Le taux moyen des charges sociales obligatoires dans un régime TNS SARL (travailleur non salarié assujetti à la Sécurité Sociale des Indépendants-SSI) est d’environ 50% du salaire net prélevé pour le dirigeant ;
  • Le taux moyen des charges sociales obligatoires dans un régime assimilé-salarié SAS (dirigeant assimilé salarié soumis au régime général de la sécurité sociale) est d’environ 80% du salaire net prélevé pour le dirigeant. La différence s’explique par le fait que le salaire net supporte en plus des charges sociales salariales ;
  • Le taux réduit d’impôt sur les sociétés est de 15% jusqu’à un bénéfice de 38.120€.

Pour conclure

Fixer sa rémunération à priori, en début de business, est un exercice difficile car on se confronte à la dureté des chiffres. La méthode présentée dans cet article a l’avantage d’être opérationnelle et facile à mettre en œuvre.

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Quand on parle de rémunération, on parle de salaire soumis à charges sociales, et cela entraine l’acquisition d’un certain nombre de droits sociaux, comme la protection sociale et la retraite.

Mais sachez qu’il existe une autre manière de récupérer le fruit de son travail, c’est le prélèvement sous forme de dividendes…

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